Je suis assez fière de pouvoir dire et annoncer que je tiens cette résolution prise en début d’année. Je voulais lire au moins 1 livre par mois pour m’enrichir et surtout abandonner cette mauvaise habitude de scroller avant de me coucher. L’été n’a pas essoufflé cette envie et ce plaisir et j’ai poursuivi avec 3 nouvelles lectures.
La force des discrets, ou comment arrêter de culpabiliser
Aujourd’hui, je peux le dire : je suis introvertie
Je n’étais pas certaine avant les événements de 2020, mais depuis, ça m’est apparu assez clairement : je suis introvertie. Je suis réservée de nature mais j’aimais passer du temps avec mes amis et d’ailleurs, j’avais toujours une sortie après le travail. En 2020, tout s’est arrêté brutalement. Je me suis retrouvée chez moi avec mon Amoureux (qui est aujourd’hui mon mari). Le tête-à-tête m’a paru bien plus doux que je ne l’aurais imaginé.
Depuis, je continue à voir mes amis mais beaucoup moins qu’avant. J’aime de moins en moins les gens, enfin j’ai beaucoup moins de patience. Je fais de moins en moins d’effort pour aller vers les autres. Si j’appréciais déjà les moments en solo, je les cherche encore plus. J’ai fini par me dire que j’avais révélé ma nature sauvage. Je me disais sauvage avant de tomber sur une définition de l’introvertie : celle qui se ressource en s’accordant du temps en solitaire ; contrairement à l’extravertie qui puise son énergie en sociabilisant.
S’assumer introvertie n’est pas forcément aisé quand on évolue dans un monde qui glorifie les extravertis. Avec l’expérience et l’âge, c’est plus facile. Et si j’avais lu ce livre avant, je pense que je l’aurais fait bien plus tôt.
Comprendre et assumer son introversion
Dans cet ouvrage, Susan Cain nous offre le portrait de l’introverti en s’appuyant sur des études en psychologie, sociologie et neurosciences. Mais plus que cela, l’auteure explore les pouvoir des introvertis. Parce que oui, si on valorise les personnes expansives qui savent s’exprimer en public, les introvertis ont eux aussi des qualités. Une fois qu’on comprend le fonctionnement des introvertis, qu’on connait ses qualités et ses limites, on peut aller au-delà : utiliser des outils et techniques pour s’épanouir dominé par l’extraversion.
Déculpabiliser
J’ai lu ce livre après avoir fait une vidéo sur le sujet, mais je crois qu’elle n’aurait pas été très différente parce que j’assumais déjà celle que je suis. Ceci étant dit, ce livre est vraiment intéressant pour apprendre à déculpabiliser de ne pas être comme les autres, ou de ne pas chercher à être comme les autres. Et quand l’auteure valorise les qualités des introverties c’est la cerise sur le gâteau ! Avec une écriture claire et engageante, l’auteure donne des perspectives nouvelles et enrichissantes. Ce livre permet de mieux comprendre les dynamiques de personnalité et à valoriser la diversité des tempéraments. En fin de compte, elle nous rappelle que l’introversion n’est pas une faiblesse, mais une force qui mérite d’être reconnue et célébrée.
Deviens un aimant social a fait vacillé mes certitudes
Les conseils d’un ancien timide
J’ai découvert Charlie Haid grâce à ces vidéos sur les réseaux sociaux. Le mec est mentaliste et partage dans ces contenus, des astuces plutôt intéressantes pour sociabiliser, faire le premier pas, etc. Et j’ai trouvé ça plutôt pertinent sachant qu’à l’origine, il est timide ! Alors, tu me diras, pourquoi alors que tu t’assumes introvertie ? Et bien, parce qu’être introvertie ne signifie pas détester les humains et rêver devenir ermite. C’est juste qu’on préfère les petits groupes aux grandes fiestas.
Ce que j’ai trouvé aussi très intéressant, c’est qu’il revient sur la définition et les caractéristiques de l’introversion qui complétait déjà très bien ce que j’avais lu dans le livre de Susan Cain. Il a cette métaphore de la piscine que je trouve hyper parlante. Il compare l’état interne à la surface d’une piscine. je vous remixe son histoire à ma façon mais grosso modo le liquide de la piscine n’a pas la même densité qu’on soit introverti ou extraverti. Chez l’introverti, c’est de l’eau et chez l’extraverti c’est bien plus dense. Les interactions sociales sont des pierres qu’on jette dans la piscine. A chaque interaction sociale, la pierre va faire éclabousser la piscine et plus y en a et plus c’est agité chez l’introvertie alors que chez l’extraverti, ça reste plane.
Et si ma nature sauvage n’était qu’un manque de pratique ?
Charlie Haid écrit une phrase qui me fait beaucoup cogité depuis que je l’ai lu : Rester dans zone de confort induit de l’inconfort. En sortant régulièrement de sa zone de confort, on s’entraine à faire de nouvelles choses et ce qui était inconfortable au départ, l’est de moins en moins avec la pratique. Ca a du sens. Ca a du sens et ça fait vaciller mes certitudes d’introvertie !
Et si j’avais de moins en moins de patience avec les gens parce que justement je ne n’y confronte de moins en moins ? Et si je ne me sentais pas à ma place même dans un environnement de confiance, parce que je m’étais renfermée avec le temps et le manque d’occasion ?
Le guide pratique pour les timides
Dans ce livre, Charlie Haid partage des techniques et des exercices basés sur la psychologie et le mentalisme. Il explique comment il a observé les interactions sociales, compris les mécanismes de défense du cerveau humain, et testé différentes approches pour améliorer ses compétences sociales. Truffé de conseils pratiques et bienveillants, ce livre aide à réduire son anxiété sociale et à développer sa confiance en soi.
The Unfair advantage, trouver ses véritables forces et en jouer
Pourquoi certains réussissent ?
En tant que « solo preneur » qui cumule une activité salarié, je me demande souvent ce que je peux faire pour arriver à dégager suffisamment de revenus avec mes activités passion, et ainsi me libérer de mon emploi. L’autre interrogation est aussi pourquoi certaines personnes réussissent là où d’autres échouent ? Dans The unfair advantage, les auteurs Ash Ali et Hasan Kubba tente de répondre à cette dernière.
Entrepreneurs qui ont rencontré le succès alors qu’ils ont démarrer « sans rien », ils ont, avec un peu de recul pu dégager quelques facteurs de réussite : les 5 avantages injustes. Dans ce livre, les auteurs partage une approche pragmatique pour identifier et maximiser ses forces. Ils déconstruisent le mythe de l’égalité des chances et expliquent pourquoi il est crucial de reconnaître et de tirer parti de vos avantages individuels.
De nouvelles perspectives
Que vous soyez entrepreneur, professionnel ou simplement en quête de croissance personnelle, ce livre offre des perspectives nouvelles et des stratégies concrètes pour se démarquer. Les auteurs partagent des anecdotes inspirantes et des conseils pratiques pour vous aider à naviguer dans votre parcours unique.
J’ai trouvé « The Unfair Advantage » assez stimulant. Je l’ai lu en version originale et sans avoir un niveau d’Anglais pointu, je trouve qu’il se lit assez facilement.
1 réflexion sur “Mes lectures 2024, 3e trimestre”
Intéressant toutes ces réflexions !